accueil

ROAD "SUD EST" # 1

08 Déc 2005

Après 310 Km de route pour regagner la côte, on arrive à Kiama, un petit village en bord de mer. On est maintenant à 126 Km au sud de Sydney… Si on est revenus aussi près de notre point de départ, c’est pour pouvoir longer toute la côte Sud-Est jusqu’à Melbourne en s’arrêtant un peu partout, et ainsi dénicher les endroits qui valent le détour ! Car il faut bien le dire, la plupart des guides sont assez flous sur cette partie de l’Australie. Des arrêts parfois brefs (il y a beaucoup de  petites villes de campagnes sans grand intérêt : une poignée de maisons, un petit supermarché, une bibliothèque si on a de chance, et dans tous les  cas un « bottleshop », un petit magasin où l’on vend de l’alcool), de longues distances sans parfois rien trouver sur notre chemin, mais aussi des arrêts prolongés dans des villes et des parcs nationaux, où il n’y a presque personne, et ou on en prend plein les yeux ! Et là, on réalise que ça vaut vraiment le coup de prendre des chemins de traverse ! On ne parlera ici que de ces endroits coup de cœur…

Un petit avant-goût...

Mais d’abord la route, de véritables montagnes Russes que King a bravement affrontées, des montagnes où se mêlent prairies, forêts et élevages. La couleur dominante ? Vert gazon. Un vert tellement lumineux qu’il en fait presque mal aux yeux ! Les routes sont plus étroites, et on n’a plus du tout cette impression d’infini : les virages, les montées, les descentes et les arbres nous cachent la vue.

On prend la « tourist drive » numéro 9, une petite route plus longue mais qui passe par les plus beaux endroits. Les "tourist drive" ne valent pas toutes le coup, mais celle-ci on vous la conseille : on passe alors par la « Minnamura Rainforest » (petite forêt tropicale). Dépaysement garanti !

Sur la route, on voit nos premiers wombats vivants ! Désolé les enfants, ça c’est passé trop vite pour pouvoir prendre des photos… Imaginez une grosse boule de poils bien dodue, avec la tête d’Alf (l’extraterrestre de la planète Melmac) et vous aurez le portrait craché d’un wombat !

On arrive à Kiama dans la soirée. On va se garer directement dans le parking à côté du phare -un hôtel pas vraiment autorisé,  mais King ressemble davantage à un van utilitaire qu’à un van de campeurs, alors on se sert de son image… Ça fait des économies, ça met du piment dans l’aventure, et puis c’est le luxe d’avoir sa maison juste devant l’océan ! On se couche en essayant de deviner le paysage qui nous attendra au petit matin… Et on a tous perdu !

Devant nous il y avait un blowhole. Qu’est ce que c’est ? Une petite falaise de roche volcanique dans l’océan dans laquelle s’est taillée une énorme gouttière en forme de L majuscule à l’envers : les vagues s’engouffrent pas le pied du L pour ressortir en jets d’eau sous pression vers le ciel, qui peuvent atteindre, jusqu’à 60m de haut. Bien entendu pour que ça marche il faut des vagues assez fortes.

 

On apprendra que le nom de la ville, Kiama, vient de l’Aborigène « Kiarama », qui signifie 'la mer qui fait du bruit'. Notre « Hôtel » était sur une petite colline avancée dans la mer, du coup on surplombait l’océan et une bonne partie de la ville. En face de nous le « blowhole », à gauche une longue plage de sable, à droite plusieurs petites anses séparées par des digues et des rochers, et derrière perchées sur les vertes collines, les maisons des villageois. Un village côtier vraiment très agréable, où la nature a bien fait son travail. Des eaux tranquilles du lac où l’on peut pêcher à la ligne et faire du kayak, jusqu’aux eaux tumultueuses de l’océan où les enfants viennent surfer après l’école, et en bonus une piscine construite au bord de l’océan, parmi les rochers et qui se remplit grâce aux vagues continues.

A pas manquer : le petit port de la ville, où l’on achète directement aux pêcheurs du poisson frais, spécialité de la région. Perso on a goûté le calamar : un vrai régal !

 

retour

page suivante (2)