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SYDNEY 2 # 3
11 sept 2006 :

Jour J : Nous y  voilà, on pensait que ce jour n’arriverait jamais, ou alors dans un futur très lointain… mais non ! C’est bel et bien aujourd’hui que notre aventure en Australie s’achève. Et pour honorer jusqu’au bout notre vie à 200%, on ne chôme pas.

Après une nuit plus que courte, on prend un dernier petit-déjeuner au Kanga House, où l’on passe, la larme à l’œil, le flambeau aux nouveaux venus, puis c’est une véritable course aux obstacles à travers Sydney, les bras chargés de souvenirs, pour envoyer nos énormes colis par la poste. Dernier entretien avec le professeur de français du collège de Kingscross, dernier aperçu rapide des merveilles de Sydney, et nous voilà déjà à l’aéroport international. Le coup de bambou viendra aux douanes, quand on voit les tampons sur nos passeports : « partis d’Australie le 11 septembre 2006 ».

C’est là que l’on se rend compte que c’est la fin d’une belle aventure.

On embarque, on décolle, et à mesure que l’on voit la ville se rétrécir dans les hublots, on se regarde et on réalise que l’on a tout faux : ce n’est pas la fin, au contraire ce n’est que le début de l’aventure.

(On vous racontera un peu plu tard notre périple en Nouvelle Zélande...)

 

12 octobre 2006 :

     « 6h50 : Arrivée à l’aéroport Roissy Charles De Gaulle, il fait 13°C. Bienvenue à Paris. »

C’est ainsi que, un an et un jour plus tard, on refoule le sol de cette chère vieille France. On est de retour à la maison et bizarrement, on a au contraire l’impression de l’avoir quittée la maison, et d’arriver en terre étrangère. On ne reconnaît rien, on s’étonne à chaque phrase prononcée en français, on attend des sourires et des bonjours qui n’arrivent jamais. On est déboussolés.

     Tristes, heureux, impatients et craintifs, une chose est sûre, on est contents d’arriver. Après 30h d’avion, une dizaine de plateaux repas et une quinzaine de films, sans fermer l’œil une seconde, on est à bout de nerfs.

     Et surtout, pour citer le célébrissime Seigneur des Anneaux, « La guerre est atroce, mais l’attente d’une guerre que l’on sait inévitable et imminente est encore pire », alors arrivons et qu’on en finisse ! Non pas que le retour soit atroce, mais on ne sait pas comment il va se passer et cela nous fait peur, des questions nous torturent l’esprit en permanence. On a changé, on se demande comment vont réagir deux  nomades ayant soif d’aventure et de liberté face à une vie sédentaire et citadine. On se demande comment on va réagir seul, sans cet autre devenu presque un double à force de penser et de vivre ensemble….

     Puis on arrête d’y penser parce qu’on y est, on le vit, c’est inévitable. Emilie part pour la rue Orsel chez son frère, Charles pour la rue Mirabeau chez sa sœur. On est arrivés.

     Tristes ou heureux ? C’est encore flou, mais en tout cas, ça fait du bien de revoir nos proches et de nous reposer.

     La vie a continué sans nous, et l’on doit maintenant prendre le train en marche, on doit réapprendre à vivre dans un monde qui n’est plus le nôtre et selon des manières qui nous sont devenues étrangères. Et cette fois encore, on est  ravis d’être deux et de vivre cela ensemble, même si c’est à distance.

     Après quelques jours de transition à Paris, Emilie part en effet pour Nice, et Charles, lui, fait d’abord un crochet par Bruxelles, puis un autre par la Corse avant d’arriver à Nice.

     C’est donc ici que l’on se quitte, momentanément biensûr, en attendant que le duo OZ laventure se retrouve. Au programme : nos récits de la Nouvelle Zélande… et la France ! Car OZ laventure continue et se recycle ! Bientôt, un calendrier de nos passages dans nos classes partenaires, des détails sur le projet et les correspondances, et biensûr d’autres mises à jour sur nos avancées et nos périples. Car encore une fois, l’aventure n’est pas finie : elle vient à peine de commencer !

To be continued…

Toujours pour vous servir, le duo OZ laventure,

EMI et CHARLES.

 

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